Erwan et son périple médocain: dans le rouge mais pas que ça!!!

Alors Erwan, raconte nous ton marathon!:

Après un entrainement intensif durant les vacances, découverte du fameux Marathon du Médoc avec les 4 mêmes copains ayant couru le Marathon de paris. Ici, pas de meneur d’allure. Tout le monde est déguisé, on croise donc Ulysse 31 ou Jésus.

Au départ, c’est la course pour arriver le premier…au premier stand oeno-sportif (Château Laffite Rotschild), après s’être bien sûr arrêté manger un croissant ou un  pain au raisin au 5Km. Mais, après un départ un peu rapide (un breton ne veut pas arriver dernier au ravitaillement), on sue à grosses gouttes sous le chapeau passé le Saint Estèphe, la chaleur bordelaise n’étant pas simple à gérer. Au 17e, un de mes co-équipiers est déjà dans le rouge (normal me direz-vous), puis au semi, je l’abandonne à son sort sous un ciel devenant très chargé et moite. Bien avant le mur du 30, un gros orage rend le parcours encore plus difficile, car ce marathon est vallonné et on passe du bitume au gravillon, au gazon, ou aux ornières et flaques immenses laissées par l’orage dans les chemins creux entre les vignes.

Heureusement, la fin se profile, avec la dégustation d’huitres, d’entrecôte et de glace avant de franchir la ligne et de pouvoir se désaltérer de la boisson de son choix (eau, bière ou vin à volonté).

Ayant eu l’impression d’être sportivement « minable », je m’aperçois en passant la ligne que finalement, il n’en est rien…

C’est ça le Médoc…